samedi 14 juillet 2018

Les cookies façon Laura Todd

Ah les fameux cookies de Laura Todd !
Un régal...
Mes mois d'août à Paris, à errer dans les quartiers déserts de la ville, à grignoter un cookie délicieux en fin de journée, avant de rentrer !
Une recette trop bonne... l'originale est là
Une recette pour Thermomix ici.

Ma version, toujours dans une optique de baisser la valeur en gluten et l'IG...

Pour 16 à 18 cookies

125 gr de beurre
75 gr de sucre de canne bio
75 gr de rapadura (moins sucrant que le sucre normal, bourré de minéraux)
100 gr de farine type 80 (la 110 va aussi très bien et abaisse l'IG du dessert)
100 gr de farine de sarrasin bio
1 c à café d'extrait de vanille
1 c à café rase de levure (le bicarbonate fait très bien l'affaire)
1 pincée de sel
1 oeuf entier
170 gr de chocolat (noir de préférence, mais lait, praliné ou blanc vont bien) coupé en gros morceaux.

Mélanger le sucre, la farine, le sel, la levure.
Ajouter le beurre en morceaux (si vous êtes pressé vous pouvez le faire ramollir).
Travailler la pâte du bout des doigts (ou à la fourchette, ou au robot si vous avez l'habitude).
Il va résulter un mélange collant.
Ajoutez la vanille et l’œuf.
Enfin ajoutez les morceaux de chocolat. Pas de pépites du commerce (horriblement chères et trop fines pour cette pâte dense).

Vous arrivez à la partie un peu touchy !! il faut maintenant façonner les cookies et les disposer sur la plaque du four, garnie d'une feuille de papier sulfurisé.

Je fais des boules avec deux cuillères à soupe, je racle avec une spatule silicone (le mélange est collant) attention espacez les boules de pâtes, car en cuisant le cookie s'étale et gonfle un peu.

Enfournez 20 minutes à 150°C ! Surveillez la cuisson. Trop cuits, ils n'auront plus le fondant attendu.
Pas assez, vous perdez le croustillant...
Il faut vraiment qu'ils soient d'abord croustillant, puis fondant.
En vrai quand ils sont blonds et odorants... Sortez les !
Il faut les sortir à la spatule silicone et attendre 15 minutes pour qu'ils ne soient plus cassants.

Et maintenant... bonne dégustation




Les biscuits à la noisette


Variante des biscuits au beurre :
100 gr de beurre
65 gr de poudre de noisettes
60 gr de farine de Sarrasin
125 gr de farine semi-complète (type 110)
50 gr de rapadura (sucre complet plus chargé en minéraux)
50 gr de sucre roux (réserver 20 gr de côté)
1 c à café de levure
1 œuf

Rq: pour une recette sans gluten, vous pouvez remplacer la farine semi-complète avec un mélange farine de châtaigne / farine de riz

Mélanger la farine, la poudre de noisette, les sucres et la levure.
Ajouter le beurre coupé en petits dés. Travailler le mélange à la fourchette ou au doigt.
Quand votre pâte ressemble à un sable grossier, ajouter l’œuf entier.
La pâte est alors plus compacte et un peu collante.
Formez des petites boules avec un cuillère à café, roulez les dans le sucre roux.
Posez sur une plaque de cuisson, écrasez légèrement la boule de pâte avec un coup de fourchette.

Enfournez à 150°C pendant 10-15 minutes selon votre four et votre goût.
Les biscuits doivent être blonds et sentir bon.
Plus vous les cuisez, plus ils seront croquants.

Laissez refroidir sur une grille, puis conservez les dans une boite métallique.

Les biscuits secs au beurre

Dans le cadre de mon grand projet "manger mieux, manger bio, déchet zéro" j'ai décidé d'éviter les biscuits industriels.
Outre le suremballage, les additifs, les matieres grasses hydrogénées... j'essaie de réduire le gluten et de privilégier les aliments IG bas.
J'ai donc revisité une recette de biscuits au beurre pour Thermomix : recette originale ici

Pour une trentaine de biscuits nature :
100 gr de beurre
125 gr de farine complète (type 110)
125 gr de farine de Sarrasin
50 gr de rapadura (sucre complet plus chargé en minéraux)
50 gr de sucre roux (réserver 20 gr de côté)
1 c à café de levure
1 œuf

Mélanger les farines et les sucres, la levure.
Ajouter le beurre coupé en petits dés. Travailler le mélange à la fourchette ou au doigt.
Quand votre pâte ressemble à un sable grossier, ajouter l'oeuf entier.
La pâte est alors plus compacte et un peu collante.
Formez des petites boules avec un cuillère à café, roulez les dans le sucre roux.
Posez sur une plaque de cuisson, écrasez légèrement la boule de pâte avec un coup de fourchette.

Enfournez à 150°C pendant 10-15 minutes selon votre four et votre goût.
Les biscuits doivent être blonds et sentir bon.
Plus vous les cuisez, plus ils seront croquants.

Laissez refroidir sur une grille, puis conservez les dans une boite métallique.

mardi 10 juillet 2018

#10dumois Sortez les maillots de bain !!

Ah l'été, les jupes légères, les robes décolletées et les maillots de bain...
Et les injonctions sur le corps des femmes !!
"Dites au revoir à vos kilos", "-2 kg avant l'été", "-3 kg avant le maillot de bain", "Epilation définitive" et autre "Avoir un joli bronzage".

Alors si moi aussi à 20 ans je voulais être bronzée, épilée, ongles parfaits et mince avant "l'épreuve du maillot de bain", je vous avoue qu'à 40 ans (tassés) et 2 enfants tout cela me gonfle voire "me les brise menu menu" pour rester dans les citations !!

Et bien oui, j'ai des poils, figurez vous que les humains en ont ! Alors je fais ce que je peux, mais j'ai pas toujours le temps d'être "impeccable". Et j'avoue que plus ça va, plus je m'en fous ! Alors qu'avant j'aurais planqué le tout sous un paréo et je n'aurais pas bougé du bord de la piscine, maintenant je me baigne. Celui / celle qui ne veut pas voir regarde ailleurs !

Non mes ongles, j'y colle pas des produits chelous et toxiques, parce que j'allaite toujours ma fille ! (une collègue horrifiée m'a dit "comment ? Mais moi mes ongles de pied ils sont toujours impeccables, été comme hiver!!" Et bien ma belle grand bien te fasse !! Ton corps, ton choix !)

Et bien non je ne bronzerai pas... parce que ma peau est celle d'un dalmatien, avec plein de grains de beauté qui n'aiment pas le soleil !

Et oui avec ma fille, j'ai perdu des kilos (10 en tout), et je ne suis donc plus en surpoids... Mais il reste que la peau de mon ventre est un peu "gondolée", que sous le nombril ça fait des petites vagues... Donc pas dans les canons ! Et ben tanpis, l'épreuve du maillot... et bien je m'en fous ! J''ai même utilisé un maillot 2 pièces (acheté pendant ma grossesse) la semaine dernière !! ce que je ne faisais jamais avant d'avoir ma fille.

Oui parce que le paradoxe, c'est que je suis certainement bien moins jolie physiquement qu'à 20 ans, mais je m'aime 100 fois plus et je m'assume 1000 fois mieux.

Alors les filles, un conseil, répétez vous matin, midi et soir :
Je m'accepte,
Je m'aime,
Je me respecte !

Et sortez vos maillots, poilues ou épilées, grosses ou maigres, blanches ou bronzées, ongles faits ou non !
Qu'en pensez-vous ?

Bel été à toutes et tous !!


samedi 30 juin 2018

Retour vers le futur... un samedi de juin

Il m'est arrivée un joli truc tout à l'heure en marchant avec mes enfants dans le quartier où j'ai débarqué à Lyon il y a... 24 ans !

J'étais assise sur le rebord de la margelle à regarder mon grand faire le tour de la fontaine des Jacobins.

Une main sur la poussette, mon regard s'est posé sur la rue dans laquelle j'habitais alors.
J'avais un minuscule studio, au dernier étage d'un immeuble bourgeois, dans une petite rue qui débouche sur cette place.

Je me suis dit que j'adorerais que la fille de 1994 débouche de la rue, là ce samedi matin et voit la femme qu'elle serait devenue 24 ans plus tard.

J'aurais aimé savoir cela à 21 ans...
Que 24 ans plus tard, je serais sereinement posée là, un samedi matin ensoleillé, à me balader avec mes deux enfants.
Que 24 ans après, j'aurais trouvé un homme qui m'aime comme je suis, physiquement et mentalement.
Que 24 ans après la peur avait (presque) complètement disparue.
Que 24 ans après, j'avais enfin succombé et balayé mes hésitations pour devenir prof.

J'aurais aimé à 21 ans, savoir que la vie n'était pas aussi compliquée que je le croyais.
J'aurais aimé à 21 ans être affranchie des lourdes espérances que mon père faisait reposer sur moi, me taillant un costume trop grand, qui m'a longtemps fait souffrir.
J'aurais aimé à 21 ans savoir qu'un jour j'arriverais à faire la paix (fragile et toute relative) avec mon corps et ma féminité.
J'aurais aimé à 21 ans savoir que la sérénité, l'amour, la paix étaient possible, et seraient sur mon chemin.

Oui pour une fois j'aurais aimé être dans un film... Pour pouvoir passer un message à la jeune fille qui avançait apeurée dans la vie, qui déprimait, qui était tellement mal...
Lui montrer simplement que la lumière qu'elle cherchait tellement fort dans le noir était bien au bout du tunnel.

Et vous que vous diriez vous ?

samedi 2 juin 2018

Virginie Grimaldi... du blog aux romans, je kiffe !

J'avais acheté le premier livre il y a quelques mois, mais je n'avais pas le temps de lire. Un dossier pour la fac, des copies à corriger...

Mon dossier rendu, j'ai attaqué enfin la lecture... du premier :

Le premier jour du reste de ma vie

http://virginiegrimaldi.com/index.php/mes-livres/

J'ai adoré. je l'ai fermé, je suis allée acheter le suivant à mon petit Monoprix à côté de la maison (je sais c'est mal... mais le 1er libraire est très très loin !!).

Tu comprendras quand tu seras plus grande

http://virginiegrimaldi.com/index.php/mes-livres/
J'ai pleuré. Cette histoire était tellement belle.

Rebelote, Monprix, achat et hop... je commençais le 3ème...

Le parfum du bonheur est plus fort sous la pluie

Dans la joie et l'allégresse.  Jusqu'à ce que je découvre le sujet réel du livre... [attention spoiler inside !!]
Les drames qui ont touché la vie de l'héroïne (enfance difficile, anorexie, perte d'un bébé) m'ont replongé dans plusieurs épisodes de ma propre vie. J'ai eu mal, j'ai fermé le livre en me disant que j'allais arrêter le livre en cours de route.

Mais finalement j'ai continué... Bravement.

J'ai pleuré, mes larmes montaient, montaient...
J'ai fini ce matin. En larmes encore une fois.
Et pourtant la fin est heureuse !
Je crois que je suis mûre pour une autre tranche de thérapie !

Pour moi aussi, la vie a été clémente, j'ai ma jolie bébé qui ronfle contre moi quand j'écris ces lignes, mais j'ai pris conscience en lisant que j'ai encore deux ou trois trucs qui n'ont pas été digéré. Pour qu'un livre me chamboule autant, il fallait vraiment que les émotions soient encore là, fortes, en surface.

Merci à Virginie Grimaldi pour ces 3 ouvrages ! J'ai adoré son blog, son style, sa gouaille.
J'aime ses livres, ses héroïnes, son ton, ses univers...

Si vous n'avez pas lu, filez les acheter !! Ils vous feront passer de merveilleux moments et de belles émotions !!

Ma fille, mon amour...

Tu as déjà 8 mois.
8 mois d'amour et de joie.
8 mois de photos, de larmes d'émotion, d'admiration.
8 mois de tétées, de nuits rikikis et de chansons douces pour t'endormir.

Je te trouve plus jolie, plus éveillée, plus coquine aussi chaque jour.
Et chaque jour, je savoure le bonheur de t'avoir.

Je profite de chaque seconde avec toi.
Je sais que tous ces moments que nous vivons avec toi sont précieux.
Le temps passe si vite... il file aussi vite que ton rire qui s'échappe.

Est-ce parce que nous avons eu tant de mal à t'avoir que nous sommes si pleinement conscient de notre bonheur ?
Est-ce parce que ton frère a grandi vite, vite que nous sommes capables d'apprécier chaque moment : ton premier sourire, ta première compote, ta première gorgée de rire, ton premier retournement sur le ventre, ta première échappée en dehors de ton tapis d'éveil...
Toutes ses premières fois qui nous émerveillent.

Tu fais notre joie, notre bonheur,
Mille fois je t'ai dit que je t'aimais.
Ma fille, mon amour, ma précieuse...

Avec toi nous sommes passés de 3 à 4
Avec toi nous avons agrandi nos coeurs et quadrupl
é nos capacités d'amour, de patience et de bienveillance.

Merci ma chérie.
Merci à la vie aussi.




mercredi 16 mai 2018

Enfin seule...

Ce petit moment où vous rentrez à la maison et que tout est calme.
ou alors...
Ce petit moment matinal où vous vous levez la première et que tout le monde roupille encore.
ou alors...
Ce petit moment le soir où tout le monde est couché, sauf vous.

Ces petits moments de calme et de silence.
Ces petits moments de solitude bienheureuse.

Ces petits moments où vous pouvez savourer tranquillement votre café (ou thé ou chocolat) sur le balcon en respirant l'air frais.
Ces petits moments recroquevillés sur le canapé, sous le plaid, seule et sereine.

Ils se font rares...
L'homme bosse en horaires décalés, il est donc souvent à la maison en même temps que nous.
Les enfants sont rarement endormis au même moment.

Quand on devient mère de deux (a fortiori de 3 ou 4), les moments de solitude sont rares.
Et donc deviennent précieux.
Le silence...
Le calme...
La solitude.

Ce mercredi matin est un de ces petits moments.
Rare, précieux, tellement utile pour souffler.

Merci à la vie de m'offrir de temps en temps ce petit moment.
Pour mieux apprécier ma famille, mes amours quand ils sont là.
Je les aime tellement, mais j'ai aussi tellement besoin de ces moments à moi pour pouvoir être pleinement avec eux ensuite.

Et vous ? racontez-moi vos petits moments...


Marbré forever...

Ingrédients

300 gr de farine
200 gr de sucre
3 œufs
1 pincée de sel (pour monter les blancs)
1 sachet de levure
1 verre d'huile (15 cl) ou 100 gr de beurre
1 verre de lait (15 cl)
100 gr de chocolat à pâtisser (noir, lait, praliné... à votre choix)


Verser le sucre et ajouter les jaunes d'oeufs (réservez les blancs). Battez jusqu'à ce que le mélange blanchisse.
Ajoutez le verre d'huile, battez.
Ajoutez la moitié de la farine, mélangez.
Ajoutez le verre de lait, battez.
Ajouter le reste de la farine et le sachet de levure, mélangez.
Battez les blancs, bien ferme.
Ajoutez délicatement les blancs à l'appareil. Laissez reposez 1/4 d'heure.

Faites fondre le chocolat doucement. Séparez la pâte en deux parts égales.
Ajoutez le chocolat dans une des pâtes. Mélangez doucement pour ne pas casser les blancs.Votre pâte doit être bien colorée uniformément.

Dans un moule chemisé de papier sulfurisé, verser un peu de pâte blanche.
Puis un peu de pâte chocolat.
Alternez les deux pâtes, qui vont se superposer en cercles concentriques.

Enfournez environ 30 minutes à four moyen (150°C). Surveillez la cuisson, pour que le gateau soit bien moelleux, il ne faut pas qu'il cuise trop.

Démoulez et laissez refroidir.

jeudi 10 mai 2018

Le joli mois de Mai, #10 du mois

(c) David Meyer Photographe
5h48 ce 10 mai 2018.

Un rendez-vous #10dumois un peu particulier, car c'est mon anniversaire.

45 ans aujourd'hui pour ne rien vous cacher.
Je viens d'allaiter ma #Valkyrie joli.
Et les mots tournent dans ma tête...
J'ai l'impression que l'heure du bilan a sonné...
45 ans c'est un peu le milieu de vie quand même. Le moment où le monde du travail te considère comme un senior...
Le moment où tu fais des bilans, à défaut de faire une crise.

Et ce bilan là a un goût de joie et une odeur de fleurs, matinée d'un soupçon de nostalgie.
(c)Mme40a-Jura

Il y a longtemps, j'avais dans les 25 ans et je démarrais ma carrière d'attachée de presse, j'ai rencontré (en mai d'ailleurs), dans un petit bureau de la Tour Montparnasse, une vieille attachée de presse, en fin de carrière.
Quelque chose dans son vieux bureau encombré, dans son expression triste et fatiguée, dans son discours aussi peut être m'a fait prendre une décision : "jamais je ne finirai dans la communication !
A 40 ans, je devrai avoir changé de métier."
J'ai tenu cette promesse là et je n'en suis pas peu fière !

A 25 ans, je voulais ... réussir ma vie. Je me rêvais en "executive woman", femme active et dynamique avec des enfants, du travail tout le temps, speed et à fond dans les affaires.

A 45 ans, je suis mère deux fois, je suis une femme active, mais je ne suis pas une femme d'affaires.
Et de cette évolution là, je suis également fière !

Je me suis cherchée beaucoup!
Professionnellement, j'ai pensé que le métier de psychologue serait ma reconversion, avant d'abandonner pour me tourner vers le professorat.
Je sais pourquoi j'y suis. Je sais que ce n'est pas facile tous les jours, mais je sais aussi que ce métier, que j'ai refusé avec ténacité, est pour moi.
A l'heure d'être senior, je suis prof stagiaire et c'est un joli pied de nez !

Amoureusement, 3 relations longues avant de rencontrer l'Homme.
Le vrai, celui qui me convient.
Ce n'est pas le Prince charmant, il a des qualités et des défauts (plein de défauts !).
Il n'est pas tel que j'aimerais qu'il soit dans l'idéal (oh non... Lambert Wilson si tu m'écoutes...), mais il est lui avec constance et tranquillité.
Nous avons des points communs (l'amour de la table, du sexe, du jeu de rôle, des enfants... euh il n'y a pas d'ordre dans cette énumération) et des points de divergence (en gros il est geek casanier alors que je suis une "bougeonne" avide de voyage et sociable).
Mais c'est le seul qui sache apaiser mes angoisses ou mes courroux d'un regard. Il ne me laisse jamais faire la cocotte minute. Il sait crever l'abcès, se disputer et surtout se réconcilier !
Il m'aime, il me trouve belle et sait me le faire sentir.
Et franchement ce n'est pas si courant...
Mon amoureux, si tu passes ici, "sache que je..." comme dit JJG !

Amicalement aussi.
J'ai perdue ma meilleure amie à 18 ans.
Un jour elle a cessé de me parler, m'a tourné le dos sans un mot d'explication.
Je ne sais toujours pas pourquoi... Je connais les raisons "officielles", mais les raisons profondes, psychologiques je ne sais pas.
En l'écrivant, j'ai encore la gorge serrée ! C'était il y a 17 ans...
Cette perte a été une plaie béante longtemps.
Elle a déclenché une anorexie (qui était latente chez moi).
L'amie perdue, je ne l'ai jamais retrouvée.
Ma fille est née 1 jour avant son jour anniversaire. Un clin d’œil de la vie.
Depuis j'ai rencontré des personnes géniales, des filles comme des garçons, j'ai développé des amitiés profondes et longues (David, Christine, Popie, Patrick, Béa, Leti, Carole, Karin, Valérie, Marie, Dom, Céline, Marion, Emma,  et tant d'autres, sachez que je vous aime très très fort !!).
J'ai passé des soirées merveilleuses, des moments précieux, des rires, des joies, mais aussi des peines.
Mais j'ai toujours le manque de l'absente, mon double (nos noms sont les mêmes et nos prénoms proche), ma précieuse amie d'enfance.
Mai était le mois de mon anniversaire, des booms, des sorties de fin d'année scolaire, des confidences et des espoirs... J'ai plein de souvenirs avec elle en mai. Ils sont précieux.

Alors oui en ce joli mois de mai 2018...
En ce jour magnifique (oui d'accord le soleil s'est levé sous une épaisse couche de nuages, mais il brille quand même derrière), le premier jour du reste de ma vie...
J'ai envie de crier (et ceux qui me connaissent savent que j'ai une voix terriblement perçante) :
Oui à la vie qui coule dans mes veines,
Oui à l'amour,
Oui à l'amitié joyeuse,
Oui à mes bébés (le grand Petit Prince et ma bébé Valkyrie).
 Et dire "Merci"...

Et vous ? Que représente mai dans vos vies ?











samedi 10 février 2018

Les petits financiers au pralin

Vous avez des blancs d'oeufs et pas envie de meringue ? Voici une recette toute simple, qui change un peu, et qui va ravir votre petit déjeuner ou votre tea time !

Ingrédients (pour une 12aine de financiers)
75g de sucre
75gr de poudre de pralin
30 gr de farine ou de maizena (pour les intolérants au gluten)
100 gr de beurre
3 blancs d'oeufs

éventuellement pour les gourmands : chocolat lait, noir, pralinoise, etc.

Mélanger le pralin, la farine, le sucre.
Faites fondre le beurre et ajoutez le doucement au mélange, en remuant.
Montez les blancs en neige très ferme. Mettez le four à préchauffer, sur 150°C.
Incorporez vos blancs montés en neige à la spatule, pour ne pas les casser.

Mettez vos caissettes en papier dans votre moule en silicone (démoulage parfait). Mettez une cuillère à soupe de pâte dans chaque caissette.

En général, je fais une moitié nature et une moitié dans lesquels je plante : des petits œufs kinders ou 3 carrés de chocolat ou de la pralinoise (1 barre coupée en 3 par caissette).

Enfournez 10 à 15 minutes selon votre four. Il faut que les gâteaux soient dorés et que l'air de votre cuisine sente délicieusement bon !!

L'hiver contre attaque #10dumois

Ah l'hiver ! Le froid, la neige, le soleil qui brille !
Ca c'est pour ''l'image d'Epinal".
Parce qu'en vrai c'est plutôt humidité, brouillard, verglas, ciel gris et bas...
laissez moi puiser dans mon enfance pour ce thème : je me souviens de mon premier hiver jurassien...
(c) Pixabay/strecosa

Après avoir passé ma petite enfance à l'Ile de la Réunion, je me suis retrouvée propulsée en France métropolitaine, en plein cœur de l'hiver jurassien.
N'imaginez pas le Haut Jura et ses jolies montagnes enneigées !
Non mettez vous plutôt dans la plaine jurassienne, la fin de la Bresse, une plaine un peu vallonnée, envahie par le brouillard (le Doubs rampe dans cette plaine et l'inonde régulièrement).
Le froid est souvent humide.
Le ciel gris et plombé.
Ma mère m'avait acheté un manteau kaki, genre surplus militaire, avec fausse fourrure kaki aussi, moche à souhait.
Je devais porter chaussures et chaussettes ! Mon cauchemar ces chaussettes ! moi j'aimais courir pieds nus.
L'autre cauchemar, c'était les pulls qui grattaient et les sous-pulls qui vous étranglaient et faisaient de l’électricité.

Que j'ai détesté ce premier hiver !!

Je me souviens tout particulièrement qu'un jour, à cause du brouillard, on ne voyait pas le mini-bus qui venait nous chercher et nous ramener dans nos villages respectifs (les différents niveaux d'écoles étaient répartis sur plusieurs villages). La maîtresse a alors désigné un élève pour guetter le car dehors et prévenir les autres. Et c'est moi qu'elle a désigné.

J'ai un souvenir très précis de ce moment.
Je me revois seule, entourée de brouillard ouaté qui "pissait" un peu. Mouillée, ayant froid, n'ayant pas exactement compris ce que je faisais là, plantée près des toilettes (qui étaient extérieures à l'école et non chauffées je précise).
Je me souviens avoir eu envie de pleurer, je me souviens que mon île chérie à cet instant me manquait cruellement.
Je me souviens de ce sentiment d'avoir été abandonné dans un milieu plus qu'hostile.
Je me souviens de la peur, de l'incompréhension pour ce que j'ai pris pour une punition, moi qui étais pourtant si sage.
Je me souviens qu'à ce moment-là, je me suis dit qu'avec un manteau aussi moche, il n'était pas étonnant que la maîtresse m'ait envoyé faire le plancton dehors. Oui dans ma petite tête, j'ai associé le manteau à cet événement. Je n'en voulais pas à la maitresse, mais à mon vilain manteau.
Je ne sais pas si je suis restée là deux minutes ou une heure...
Pour moi c'est un temps d'éternité qui a été bien trop long pour la fillette des iles que j'étais.
Un moment qui se grave dans votre tête pour toujours.

J'étais la petite vendeuse d'allumette qui grelotte et se désespère dans le froid (je déteste toujours cette histoire à l'âge adulte et je ne l'ai jamais lu à mes enfants!).

Et depuis lors, je n'aime pas l'hiver !
Sauf quand il a neigé, que le soleil brille et que vous pouvez faire une bataille de boules de neige !
Ou quand il neige et que vous pouvez regarder la neige tomber, installer devant un bon feu de bois !!
C'est à dire très très rarement...

Et vous, ça vous inspire quoi l'hiver ?

vendredi 12 janvier 2018

Roule galette #10dumois


Ah "Roule galette", cet album du Père Castor, qui a bercé mon enfance.
A mes yeux d'enfant, c'était tellement bien cette histoire de galette qu'on ne rattrape jamais !
Si vous avez des enfants,avant de leur lire, allez jeter un œil à l'article d'Egalimère.

Mais aujourd'hui j'entends ce thème comme: Allez roule la galette 2018 !
Nous allons te manger tout au long de l'année, quelque soit la part que tu nous donnes.
Je dois te prévenir petite galette, ta copine de 2017 a été excellente ! Fortement émotive...
Une galette de choix, du beurre extra-fin, de la poudre d'amandes top la classe et des surprises dès la première part, puisqu'en janvier 2017 j'apprenais que j'étais enceinte.

Ma deuxième et troisième part ont été assez douce amère, entre appréhension d'une autre fausse couche et espoir fou. Un petit examen aussi, puisque j'ai passé le concours en mars.

La quatrième part a été folle : préparer mon départ du travail (suite à une rupture conventionnelle), bosser, passer des examens pour être sure que mon bébé ne souffrait d'aucune anomalie génétique.

La cinquième part était le départ, avec énormément d'émotions...

La sixième part a été couronnée de succès ! La fève quoi... j'ai décroché le concours passé !

La septième et la huitième part était de régime. Le diabète gestationnel s'est invité dans ma vie. La galette version vache maigre. Et la chaleur de l'été en prime.

La neuvième part, re-fève ! Bébé montre son nez ! La part du bonheur ultime ! La joie pure et simple. L'amour qui déborde comme le beurre suinte de la galette.

Et les trois dernières parts, je ne sais pas qui les a mangé, parce qu'elles ont disparu sans que je m'en aperçoive !!

Alors chère galette 2018, je suis impatiente de te déguster, mais j'avoue que j'ai été tellement heureuse en 2017, que je suis un peu circonspecte...
Et pourtant je t'accueille, avec sérénité. Je suis prête à accueillir chaque part, son gout particulier, sa saveur plus ou moins agréable.

Alors oui Roule galette !!

Et vous ?