mardi 19 décembre 2017

Les 10 ans de mon Petit prince

10 ans
10 années que tu es entré dans nos vies
10 années que tu nous apprend patiemment le métier de parents.
10 années que tu nous bouscules, fais rire, nous attendris, tu nous émeus...
10 années que tu grandis et que tu t'affirmes comme une personne atypique, avec ton look, ton imaginaire, tes passions.

10 ans aujourd'hui
10 ans c'est si court, j'ai l'impression que c'était hier que je te contemplais dans ton berceau à la maternité, ton nez minuscule, ta bouche boudeuse, ta petite main qui serrait la mienne !

10 ans mon amour, mon petit prince, mon fils !

dimanche 17 décembre 2017

Se réconcilier avec son corps...

J'ai 44 ans.
A 17 ans j'ai connu mon premier épisode anorexique.
A 16 ans je me sentais terriblement mal. Grosse, sans amoureux, et en pleine crise d'amitié.
J'étais pourtant une jeune fille normal au niveau du poids. Mais j'étais obsédé par deux choses :
- mes mollets de cycliste,
- mon ventre rond.

Alors j'ai voulu "prendre ma revanche" (c'est comme ça que je me le suis formulée) et j'ai maigri.
C'était trop facile ! Et au début le résultat m'a donné pleinement satisfaction.
La perte de poids a fait de moi une adolescente mince et qui plaisait. J'ai assez vite eu un amoureux aux beaux yeux bleus (sérieux puisqu'on est resté 10 ans ensemble).
Et puis quand je suis partie en fac, j'ai basculé vers la boulimie et son enfer.

L'alternance anorexie-boulimie a duré... 15 ans.
Je m'en suis sortie grâce à une psychothérapie, un travail corporel, de belles rencontres...

Mais, il restait encore ces complexes.
Je vivais avec, mais mon ventre rond restait un point sensible.

Jusqu'à ma grossesse récente.
Pour le Petit prince, j'ai vécu la transformation de mon corps comme un passage obligé. Je n'ai pas kiffé plus que ça. J'avais acheté deux pantalons et une combinaison. J'ai continué à mettre mes vêtements normaux en haut. Point barre.

Pour la Valkyrie, j'ai assisté, fascinée, à cette même transformation. J'ai photographié encore et encore ce ventre qui me disait que mon souhait d'avoir un autre enfant se réalisait enfin.
J'ai acheté des vêtements de grossesse qui me mettaient en valeur, qui sublimait ce ventre rond puis très très rond.
Point de tunique flottante, des ti-shirts moulants !!

Après l'accouchement j'ai observé mon utérus qui doucement rapetissait. Mon ventre est passée d'une belle forme d'amphore, un peu comme le ventre des statues égyptiennes d'Akhénaton, à un tout petit renflement.

Statue Akhenaton - Musée du Caire
http://www.passion-egyptienne.fr/Akhenaton.htm
Quel est le con qui a pondu le diktat du ventre plat ?
Franchement !! Un ventre féminin c'est rond, c'est doucement renflé comme la promesse d'un nid.
Comme un cocon douillet.

J'ai donc mis 44 à aimer mon ventre et sa forme. A ne plus le camoufler sous des tuniques larges et flottantes, sous des robes taille haute... Non seulement je l'assume, mais je le trouve beau. Tout auréolé de son nouveau statut : faiseur de miracles puisque faiseur de mes bébés !

Et puis il parait que c'est un signe de bonne santé émotionnelle (selon Femme Actuelle), alors...


dimanche 10 décembre 2017

Ca sent le sapin #10dumois

Et oui décembre sent le sapin chez moi...
Au propre comme au figuré !
Sapin de noel

Au propre, parce que je déteste les sapins artificiels et que j'adore l'odeur de l'épicea (à bas le Normann !!).

Au figuré car les morts autour de moi se sont souvent profilés en fin d'année.
Ma grand-mère maternelle, mon parrain, mon père, mon oncle, mon cousin, ma grand-mère de cœur adorée et jusqu'à mon chat ont choisi de quitter notre monde fin novembre et décembre.

Je vais vous parler de ma Jeannette, la grand-mère de mon coeur qui a tiré sa révérence un 24 décembre, il y a bientôt 4 ans.
Elle me manque chaque jour de ma vie ou presque depuis.
Ca sentait le sapin, la neige et le vin chaud ce matin-là de décembre.
J'étais joyeusement installée avec ma maman dans le salon de coiffure de ma copine Sandra.
On parlait recette de dindes rôties, de bûches à la crème de marron, dans la bonne humeur quand le téléphone a sonné.
Deux petits bip-bip...
Le temps de voir le numéro qui s'affichait : le petit-fils de ma Jeannette, qui a été l'amoureux de mes 18 ans.
Un frisson glacé m'a parcouru le dos, avant même de répondre.

A cette époque j'allais rendre visite à ma maman dans le Jura chaque mois, car nous avions perdu papa en novembre de l'année précédente. A chacun de mes voyages, je passais voir "ma Jeannette".
Et je la voyais lentement diminuer et surtout perdre goût à la vie, du haut de ses 93 ans. Elle me disait "ils m'ont oublié, pourquoi ils ne viennent pas me chercher ?". Ou encore "ma maman me manque, je voudrais la rejoindre maintenant". Ils s'étaient son défunt mari qu'elle avait adoré et sa mère chérie.
Chaque fois qu'elle me raccompagnait sur son balcon, avec son déambulateur, je pensais en remontant en voiture : "pourvu que ce ne soit pas la dernière fois qu'elle me fait coucou...".
Sauf en novembre, en novembre je l'avais embrassé comme du bon pain et je lui avais dit, "on se voit après Noël, je viendrai entre les deux fêtes !" Et j'étais partie le cœur léger pour une fois, j'étais tellement sure qu'elle ne pouvait nous faire faux bond pour les fêtes.

Et puis voilà, elle s'était endormie dans son sommeil, au matin du 24 décembre,
J'aime à imaginer qu'elle avait pris sa tasse de café au lit, puis qu'elle s'était endormie en attendant l'aide soignante qui l'aidait chaque jour à sa toilette...
Cela lui ressemblait tellement de partir doucement, sans faire de bruit, sans déranger.

Cette femme extraordinaire était toujours de bonne humeur, toujours souriante, toujours contente de voir arriver du monde, toujours partante pour la fête, la joie, la cuisine. Elle avait pourtant eu sa dose de tristesse, de deuils, d'emmerdes en tous genres.

Elle m'a donné le goût de cuisiner, elle m'a appris à faire la blanquette de veau, la tarte au fromage, le gâteau de Savoie, l'omelette aux patates, les iles flottantes et bien d'autres choses encore...
Elle m'a accueilli un jour de printemps, comme la petite fille qu'elle n'avait jamais eu.
Elle avait 70 ans à l'époque, moi 17.
Nous nous sommes mutuellement plu.
Un coup de foudre amicale !
Qui a duré 22 ans ! Quelle chance de l'avoir croisé !

Aujourd'hui elle me manque cruellement. Elle ne connaitra jamais ma petite Valkyrie (qui porte Jeanne en deuxième prénom en son honneur), elle ne me dira plus jamais "ah toi tu es comme moi, tu es "plantée" ! " ou encore "Machine, oh elle est gentille, si si elle est gentille ! ". Jeannette trouvait toujours tout le monde "sympa" ou "gentille" ou "un bon gars". Elle avait le don de ne voir que le bon côté des gens. Et du coup les gens lui apportaient toujours le meilleur d’eux mêmes.

Alors oui, décembre sent définitivement le sapin. Noël a depuis 4 ans un petit arrière-goût amer et triste. Et pourtant, il suffit que je me mette en cuisine, pour avoir une pensée pour elle, pour la sentir là auprès de moi...
Elle n'aurait pas aimé voir mes larmes ou que je m’apitoie ! Elle m'aurait dit de sa voix inimitable "Oh Anne ! une aspirine, un bon café et hop on y va, c'est la vie, c'est comme ça !"

Et vous est-ce que décembre sent le sapin ?

Thème proposé par Egalimère






lundi 27 novembre 2017

Les légumes "à l'asiatique"

Devant le succès de ma photo Instagram, je mets ici ma recette de légumes à la chinoise ou à l'asiatique.

Ingrédients
Pour les légumes : Uniquement de saison !
Eté : courgettes, oignon frais, carottes, aubergines, haricots verts, pois gourmands...
Automne : poireaux, chou, oignons carottes, tiges de céleri ...
En toute saison : pousses de bambou, pousses de soja, champignons noirs

Pour les épices :
Du gingembre frais
Du gingembre en poudre
De la coriandre (fraiche ou en poudre)
Une gousse d'ail (facultatif)
De la sauce soja

Des pâtes cuites : soit nouilles de riz, soit spaghetti

Option viande :
Poulet : escalope coupée en dés
ou
Porc : escalope coupée en dés
 
Recette
Le plus long c'est éplucher et émincer les légumes.
Il faut que tout soit en "minces feuilles", comme des épluchures. Pour les oignons, je fais de simples lamelles.

Je le fais avec mon éplucheur Tupperware(R), ça fonctionne plutôt bien.

Mettre dans la sauteuse (ou idéalement le wok), une cuillère à soupe d'huile, faites chauffer puis jeter les légumes dedans. Les faire revenir quelques minutes.
Si vous avez choisi de mettre de la viande, la faire d'abord revenir, puis faire dorer les légumes.

Ajoutez les épices : 1 cuillère à café de gingembre moulu, 1/2 cuillère à café de coriandre, un morceau de gingembre frais haché fin, une gousse d'ail hachée (facultatif).
Mélanger bien
Déglacer avec la sauce soja.

Baisser le feu et couvrez pour laisser cuire5 à 10 minutes selon votre goût. Les légumes seront croquants ou fondants selon le degré de cuisson.

A part faites cuire vos pâtes.
Egouttez les et ajoutez les dans le wok, mélangez.

Au moment de servir, vous pouvez ajouter de la coriandre fraiche, ciselée.

Bon appétit !!







samedi 25 novembre 2017

Allaitement les clés - Episode 2

Allaiter c'est avant tout naturel... pour autant pas simple dans notre société occidentale où la transmission familiale n'est pas forcément au top.

La transmission par les pairs est pourtant fondamentale ! J'y reviendrai...
Je vous propose donc cet article pour vous donner, à mes yeux, les éléments clés de l'allaitement.

1- Être motivée (voire motivés car le papa doit soutenir)
Des propos démotivants vous en entendrez : votre lait n'est pas assez abondant, trop peu nourrissant, vos tétons sont trop courts, votre bébé est trop vorace, ou pas assez, l'allaitement vous fatigue trop, un "petit" biberon "de complément" lui fera du bien, etc. Bref si vous n'avez pas votre conviction chevillée au corps, vous n'allez pas tenir face à cette avalanche. D'autant que c'est souvent asséné par des figures d'autorité sage-femme, médecin, votre propre mère...

2- Faire confiance à son bébé
On ne le dit pas assez, mais l'allaitement c'est votre affaire... et celle de votre bébé ! C'est lui qui en tétant va déclencher la montée de lait.
Mettez-le au plus tôt au sein (dans l'heure qui suit la naissance si c'est possible) puis ensuite très régulièrement en attendant la montée de lait. Soit les deux ou trois premiers jours, toutes les 2 ou 3 heures. C'est la stimulation répétée qui hâte l'arrivée du lait.
Vous verrez que votre bébé va prendre en charge sa partie du travail, si vous le stimulez (parlez lui, dites lui qu'il tète bien, qu'il est en train de faire venir le lait...) et lui proposez souvent le sein. Sa succion va devenir de plus en plus experte, précise et vous allez vous habituer l'un l'autre.

3- Préparez-vous avant !
Mieux vaut avoir suivi un cours pendant la préparation à l'accouchement.
Un petit "massage" des tétons avec une brosse à dent douce sous la douche le dernier trimestre de la grossesse permet d'endurcir sa peau fragile. Et d'éviter les crevasses.
Et venir avec son matériel de base !
- une crème à la lanoline pure et hypoallergénique (Lansinoh, Fisiolan, ...)
- des bouts de sein en silicone
--> indispensables en cas de crevasses douloureuses.
- des granules homéopathiques pour stimuler la lactation (Ricinus et  Lac canina en basse dilution, parlez-en à votre sage-femme)
- un tire-lait doux (je suis personnellement fan de la marque Medela qui est très douce avec nos seins et j'ai ce tire-lait, acheté d'occasion).
Parfois les maternités en ont, renseignez-vous bien sur la votre. Vous pouvez aussi vous le faire prescrire et le louer.

4- Prévoyez une "marraine" d'allaitement
Je le disais en intro, il est indispensable d'avoir le soutien de ses pairs pour allaiter dans la joie et l'allégresse. Sinon les petites galères deviennent vite des gros coups de mou et le découragement s'installe vite, dans une période où les hormones font le yoyo !
Si vous avez des copines qui ont allaité, prenez contact avec elles avant l'accouchement ! En cas de doute, de blues, appelez-les !
Si vous êtes seule dans la région, ou si vous ne connaissez personne qui ait allaité, prenez contact avec les assos locales ou nationales : Galactée à Lyon, Leche League. Elles ont des groupes de soutien très très performants.
De plus la Leche League propose plein de fiches mémo très intéressantes pour surveiller les selles de bébé, donner un biberon si nécessaire, allaiter en cas de césarienne,

5- Se faire confiance 
C'est le maitre mot ! Vous sentez les choses, vous savez si votre bébé va bien ou s'il est en danger. C'est ce lien qui vous unit à lui qu'il faut écouter. Vous êtes la mère, vous l'avez porté, vous l'allaitez vous savez ! Ne laissez pas les autres vous faire douter.
Il faut effectivement surveiller les selles pour être sure que bébé prend bien, mais la prise de poids peut être plus modérée chez un bébé allaité, la reprise du poids de naissance un peu plus longue... si bébé ne prend pas assez, ne remettez pas en cause votre lait, mais la fréquence des tétées et la longueur. Un peu de bon sens et beaucoup d'attention seront vos meilleurs atouts !!





vendredi 10 novembre 2017

Vive le vent #10dumois

Vive le vent, vive le vent...
Vive le vent d'hiver...
Ce thème proposé par Egalimère, me fait penser à la chanson.



Chanson gaie, pour saison triste.
Le mois de novembre c'est vive la dépression hivernale, bonjour la vitamine D et adieu les journées longues.

Je déteste, pour ne pas dire je hais cette saison de l'année.
Et c'est précisément depuis l'hiver de ma première anorexie que je déteste ce mois de novembre.
J'ai eu si froid cet hiver là.
J'étais si maigre et si désespérément seule.

Ma meilleure amie ne me parlait plus, du jour au lendemain.
J'avais sombré dans l'anorexie.
Je préparais le bac.
J'avais si peur de l'avenir.
Je ne savais pas quoi faire plus tard.
J'avais un petit copain bizarre, qui ne m'aimait guère. Il me montrait comme un joli trophée surtout, moi si mince, si blonde et si fragile.

Novembre est à jamais un mois glacé dans mon cœur. Et un mois triste, même avec ma petite Valkyrie serrée sur mon cœur aujourd'hui.
Il y a deux ans j'ai perdu un bébé en novembre.
Il y a cinq ans, mon papa mourrait.
Il y a ...
Liste vaine, qu'un bon coup de vent peut balayer !

Alors vive le vent du renouveau, le spleen de novembre n'a qu'à bien se tenir !!



lundi 6 novembre 2017

Naissance, césarienne, hypertension et allaitement - Episode 1

maman en train d'allaiter
Déjà plus d'un mois que la Valkyrie a rejoint notre vie !

Une naissance qui a "comme d'habitude" suivi son cours, loin de nos "plans" et "projet de naissance".

Et oui, car notre Valkyrie étant en position transverse,la gynéco a préféré programmer une césarienne. 2 semaines avant terme !
Et j'avoue que même si je l'ai bien mieux vécu que la césarienne en urgence après 24h de travail du Petit Prince, se retrouver en 15 minutes d'enceinte à maman est assez... perturbant.

Les premiers instants ont quand même été magiques, grâce au personnel de la salle de réveil. J'étais la seule finalement ce matin là. Et la sage-femme et la puéricultrice ont été tops. Me laissant l'allaiter 15 minutes seulement après sa sortie et nous évitant la couveuse pourtant dûment exigée par le "protocole" !! L'homme, devenu "le béat papa" était là tout le temps auprès de nous.

Un allaitement qui commençait donc sous les meilleures auspices...

Las ! C'était compter sans la vilaine HTA (hypertension artérielle) qui est venue compliquer sévèrement la donne !! Et le manque de personnel de la Clinique. et l'incompétence la légèreté de ma gynéco...

En quelques mots : ma gygy avait décidé unilatéralement que "comme (je cite) j'avais dégonflé (NDLR : perdu 8 kilos) ce n'était pas de la HTA, mais un problème transitoire."
Sauf que ayant toujours 18-9 à la veille de partir, les SF du service inquiètes ont appelé l’anesthésiste (la Gynéco ne répondant pas à leurs appels) qui a décidé d'un traitement, en disant de le valider avec la gygy. Or ce médecin qui a gentiment fait l'ordonnance en l'absence de sa collègue n'était pas au courant de l'allaitement.
La pédiatre vu le jour de la sortie, elle n'était pas au courant de mon problème de tension... car pas noté dans mon dossier.

 Bref je suis donc sortie avec une ordonnance et un médoc et encore 16 de tension.

le lendemain de ma sortie, problème : la SF libérale passe, je suis à 18 9 sous traitement.
Deuxième problème : la petite avait perdu du poids. La SF a appelé l'hosto, leur a expliqué, puis est partie. A priori rien à faire, prendre le traitement.
Sauf que... la Valkyrie est tombée en léthargie totale. Elle tétait 5 minutes... puis s'endormait.
A 16h, lors du change, elle n'a pas de réaction. D'habitude, elle hurle sa rage d'avoir les fesses à l'air d'une voix mélodieuse, mélange de la tonalité de la voix de sa mère et de la puissance de celle de son père, deux grandes gueules notoires.

Là mon sang n'a fait qu'un tour. Définitivement quelque chose dysfonctionnait. J'ai couru sur le CRAT pour voir ce qui se disait sur ce médicament : déconseillé pour les femmes allaitantes.
J'ai appelé le secrétariat de l'anesthésiste à la mater... Et j'ai découvert... les lacunes d'informations des uns et des autres ! Et que moi j'étais aussi en danger, avec 18 9 depuis 2 jours !!

Direction les urgences de la mater ! Quelques larmes plus tard, j'ai eu le droit de rentrer chez moi, avec un interdit d'allaiter de 24h, un médoc qui fonctionne et compatible avec l'allaitement !! Et un bébé qui avait retrouvé son tonus habituel...

Mais ce n'est pas fini... La suite de nos aventures d'allaitement au prochain épisode !!







samedi 23 septembre 2017

L'allaitement et le portage, pourquoi c'est important pour moi

Quand j'ai eu le Petit Prince, c'était une évidence pour moi. Son père étant très allergique, je me disais que c'était le meilleur moyen de nourrir mon enfant et de minimiser les risques.
Dessin de femme allaitant son bébé

Les débuts ont été chaotiques, dès la première tétée, la puericultrice a mal positionné mon fils (avec une perf dans le bras, je n'ai rien pu faire par moi-même), une crevasse à chaque sein.
J'ai souffert et j'ai entendu des horreurs du personnel soignant mettant en doute mon lait, mes aptitudes à allaiter. J'ai reçu des avis contradictoires, des injonctions diverses et variées pour et contre... Je me suis battue pour réussir à le mettre en place et avec le Petit Prince on y est arrivé.
Je ne remercierai jamais cette maman militante active de l'allaitement qui m'a dit : "n'écoutez personne, faites vous confiance". Ça a été la délivrance. J'ai envoyé bouler le monde et j'ai continué sur mon idée.

Pour moi l'allaitement a été une réparation à mon accouchement compliqué, qui avait abouti à une césarienne.

Je m'attendais à ce que cette fois tout roule... Et voilà que la césarienne programmée vient une fois de plus rendre potentiellement difficile le démarrage de l'allaitement.
Et une fois de plus, le personnel soignant n'est pas aidant ! Cela me ramène au livre d'Elisabeth Badinter qui prétendait que les mères subissaient une pression à allaiter dans les maternités françaises... On ne fréquente pas les mêmes mater avec Mme Badinter ! Ou alors cette pression est à géométrie variable, destinée à emmerder un maximum de nouvelles mamans !
Pour ma part, je suis pour le libre choix. Que celle qui veut allaiter soit aidée et que celle qui ne veut pas soit accompagnée aussi !

J'ai entendu des témoignages terribles, des sages-femmes qui imposaient aux femmes allaitantes un régime encore plus strict que pendant la grossesse, qui leur disait qu'elles devaient absolument tirer leur lait entre deux tétées, interrompre si elles étaient malades... Des conseils complètement incohérents qui dégoutaient les femmes avant même qu'elles essaient ! Un prolongement de cette prise de pouvoir sur le corps des femmes qu'est aujourd'hui la maternité médicalisée.

Aujourd'hui je n'ai pas la sensation que l'on veut m'aider dans mon allaitement ! Au contraire ! Quand je demande une tétée précoce en salle de réveil, c'est niet ! La petite DOIT passer 1 heure en couveuse.
Du peau à peau avec papa à la place ? Non !
Pourquoi ? Aucune réponse. Si ce n'est un gentil et définitif  "ne vous inquiétez pas, ce sera fait dans les 2 heures, quand vous serez dans votre chambre".
Et bien si je suis inquiète madame la gynéco... Deux heures après la naissance c'est tard...
J'ai donc préparé mes arguments pour mon harcèlement morale en salle de réveil ! Et mes outils : granules homéo, couverture polaire et coussin d'allaitement pour pouvoir me caler avec bébé.
Je vous tiendrai au courant du déroulé des événements ! Mais je n'envisage pas de les lacher comme ça ! Le mode pittbull est en mode ON !
Pour m'aider à me préparer j'ai trouvé cet excellent article : https://www.lllfrance.org/vous-informer/fonds-documentaire/allaiter-aujourd-hui-extraits/1154-65-vivre-une-cesarienne-et-reussir-son-projet-dallaitemen


Mais parfois je me demande pourquoi nous nous sommes fait ch.. à écrire longuement un projet de naissance, pour qu'il soit piétiné et non négociable ! 

Le portage est pour moi dans la même démarche. Ne pas rompre cette proximité de 9 mois avec ma petite. Continuer en douceur à la porter, pour une séparation plus douce et plus progressive.
Quitte à passer pour une affreuse "bobo", qui va rendre son enfant capricieux... (entendu pour le Petit Prince) je suis bien décidée (et mon homme aussi) à porter ma petite en écharpe, aussi souvent que possible et aussi longuement que possible !
Dans une écharpe un bébé vit sa vie... Dort, mange, s'éveille au monde, en toute séurité.
Je me souviens que j'ai tout fait avec mon Petit Prince en écharpe : assisté à des réunions à la fac, tracté pour les municipales, manifesté, baladé au Parc, cuisiné, passé l'aspirateur, bu un verre avec mes copines...

Et vous ? Portage ? Allaitement ?

(c) Crédit photo : Pixabay


 

mercredi 20 septembre 2017

J-quelques jours... "Et si tu n'y arrivais pas..."

Un petit coup de fil, quelques mots, et soudain prise de conscience !
Je m'explique.
Ma maman m'appelle hier... prend quelques nouvelles et me balance la bombe!
"Et si tu n'y arrivais pas avec deux... et que tu faisais une dépression post partum ?"
Main tendue pour refuser (pixabay)

Mais où est-elle allée pécher ça ?
Pourquoi je n'y arriverais pas d'abord ? Je ne suis pas la première maman à avoir deux enfants ! Et ma mère en a eu trois ! Avec mon père absent presque tout le temps du fait de son métier. Et elle y est arrivée à nous élever !
C'est quoi y "arriver" d'abord ?
Qu'est-elle venue réveiller en moi pour que cette nuit le sommeil me fuit!

Au-delà des angoisses de ma mère, je me rends compte qu'une grossesse provoque beaucoup de projections... et réveille de nombreuses angoisses !
- Angoisse des préparatifs : Hein ? La chambre n'est pas prête ? Ben non, de toute façon la petite va dormir avec nous dans son berceau au début... Et là c'est parti pour toutes les remarques sur l'éducation et ton imprévoyance / sur l'allaitement et ses horreurs / sur les vertus du cododo ...
- Angoisse de l'accouchement : c'est tellement horrible ! Oui merci j'ai déjà accouché une fois, et tous les blogs regorgent d'expériences traumatisantes... Je sais c'est pas le plus cool ! Versus les nanas déprimantes qui ont pondu leur môme en 2 heures et 2 poussées sans douleur !!
- Angoisse de l'allaitement : tu veux allaiter ? mais enfin il y a des moyens modernes maintenant (ça c'était hier) ! Ah bon ? je suis donc une "néandertale" avec mes seins pleins de lait qui accessoirement sont prévus pour ça à la base ! Avec les remarques aussi sympathiques que "tu n'en auras peut être pas du lait" ; "le mien n'était pas assez nourrissant" ; "avoir le bébé pendu à toi toute la journée, merci bien"...
- Angoisse de la libido / vie sexuelle gâchée : tu verras avec deux gosses, t'as plus de vie sexuelle, versus de toute façon ton corps va être tellement moche que ton mec va prendre une jeunette...
- Angoisse de ne pas trouver le nouvel équilibre à 4 : ah non mais deux c'est pas du tout pareil... oh la la...
- Angoisse de la nounou et du mode de garde : Quoâh ? Tu ne t'arrêtes pas 3 ans pour élever ton enfant ? Ben non j'ai un prêt sur le dos et accessoirement, j'aime mon nouveau boulot donc j'ai pas envie de m'arrêter 3 ANS !!
Quoâh ? Tu n'as pas encore cherché de place en crèche ? de nounou ? de mode de garde ? Mais enfin, c'est tellement la galère... Oui je sais !! Mais on va trouver ! On finit toujours par trouver une solution !

BREF !
Que celle qui ne l'a jamais fait (moi la première, mea culpa aux copines qui l'ont subi !!) jette la première pierre !
Mais là, cette nuit, j'ai envie de dire à toutes ces bonnes personnes, ma chère maman la première: "gardez vos angoisses pour vous !!"
Les miennes sont suffisantes !
Je vais faire comme tout le monde : tâtonner, faire des bêtises, rater des trucs, avoir des galères, des moments de blues, des nuits sans sommeil et puis aussi : des émotions énormes, des joies immenses, des bonheurs fous, des moments de grâce, des attendrissements à 4, des souvenirs de dingue...

Parce que la petite Valkyrie nous l'avons désiré, nous avons monté ce projet d'agrandissement de la famille à 2, parce que je suis solide et que mon homme, même très angoissé en ce moment a aussi envie de tout cela.

Et vous ? Des anecdotes de fin de grossesse ?

mercredi 13 septembre 2017

Retournement annoncé

Le 1er septembre, le ciel nous est un peu tombé sur la tête.
Arrivée pour le rendez-vous du 8ème mois avec la gynéco, nos bouches en cœur et un joli projet de naissance rédigé avec amour par l'Homme et moi... Péridurale le plus tard possible, l'arrivée tardive à la mater pour faire le gros du travail tranquilou bilou à la maison... Bref un vrai plan de bisounours...

C'est la douche froide !

A l'écho du 3eme trimestre, on nous avait dit que la Valkyrie était encore en transverse. Rien de grave. Elle avait encore le temps de se tourner. Le médecin était confiant.

La gynéco cette fois est plus catégorique : siège !
Ah ?! Ah ?! Ah?!
Si cela se confirme, c'est césarienne.

Ce n'était pas tout : même si elle se retourne, il va falloir programmer la naissance, parce que traitement anti-coagulant !
Hein ?! Hein ?! Hein?!

Ben oui Madame, vous le savez bien !
Ah Non ! Non ! Non !
Depuis quand je le sais ? Personne ne me l'a dit ! Personne, jamais ne m'a dit que c'était déclenchement obligatoire.

Or, dans ma tête, déclenchement veut dire : médicalisation de A à Z, tout le travail à la mater, monitoring permanent, voire ocytocine qui donne des contractions d'enfer... Sans péridurale, dur dur.
Bref notre beau projet envolé, nos illusions piétinés, et notre tentative de discussion vouée à l'échec avec l'argument massue : "Madââââme je fais 250 accouchements par an, je sais de quoi je parle !"
Sous entendu, "ta gueule ma fille, accouche comme on te le dit, c'est une pro qui te le dit."

Frémissante de colère, je raconte tout cela à la sage-femme qui me suit, un peu énervée qu'elle n'aie rien dit lors qu'on a discuté du projet de naissance. Et là... surprise... elle n'est pas du même avis que la gynéco !
D'abord sur l'anti-coagulant : vu la dose, pas besoin d'arrêter 48h et de déclencher, il faut jsute ne pas se piquer aux premières contractions. Ah ?! (confirmé depuis sur le site d'un grand Hôpital parisien, il y a deux écoles...)
Ensuite sur le déclenchement : sur utérus cicatriciel, pas top. Les contractions sont fortes et peuvent entraîner la rupture...
Et encore, la petite peut encore se retourner ! Elle a le temps, il y a des choses à faire avant de 
Et enfin, l'ocytocine peut retarder la montée de lait, donc pas glop.

Bien, je rentre chez moi complètement perdue !!

Branle bas de combat : pour la faire se retourner ! première étape avant toute autre chose.
Acupuncture, ostéopathe, exercice pour ouvrir le bassin...

Et verdict aujourd'hui : a priori, elle est dans le bon sens cette fois !

Reste à éclaircir le déclenchement obligatoire et voir notre marge de manoeuvre...

Et vous ? Des expériences à partager ?



jeudi 10 août 2017

Le dilemme des vacances

Quand j'ai lu le sujet du #10dumois d'Egalimère je me suis demandée ce que j'allais pouvoir dire .
J'ai fermé l'ordinateur et j'ai laissé faire.
Ce matin j'avais mon texte!

Le dilemme des vacances est multiple chez nous :
- Partir ou rester ?
- En France ou à l'étranger ?
- Du farniente ou travaux repoussés toute l'année ?
- En famille ou en amoureux ?
- etc.

L'homme est assez casanier dans l'âme ! Ne pas bouger de son "home sweet home" ne lui pose aucun problème !
Je suis plutôt bougeonne !  Des vacances à la maison ça me paraît toujours un peu bizarre !
Alors souvent on coupe la poire en deux :
- une semaine à la maison
- une semaine en vadrouille
Si ce sont de petites vacances, on part 2 ou 3 jours.

Pour le moment nous ne sommes jamais partis pour un long périple à l'étranger. Je rêve du Canada, de l'ile de la Réunion ou de Bali ... Ce sera pour plus tard quand la petite #Valkyrie pourra voyager et supporter le décalage horaire ! J'ai donné avec le #Petitprince au Canada, il avait 18 mois... 5 jours pour le caler à l'aller, la même au retour... Dur, dur... même si ce fut un magnifique voyage !

Avec l'homme nous avons pris l'habitude de petites escapades dans les capitales européennes : Bruxelles, Londres, Rome, ... Le temps d'un long week-end, nous partons en amoureux. Ressourçant et précieux pour notre couple ! Car le reste de l'année nous nous croisons plus que nous nous voyons de par son taf aux horaires décalés.

Quant au farniente... quand on est à la maison, je ne sais pas me poser ! J'ai toujours un truc à faire ! Cette année surtout !  Je veux anticiper l'arrivée de la valkyrie et j'en profite pour finir les travaux que nous n'avons pas eu le temps de faire avant d'emménager : wc, couloir, changement des portes, fermeture du bureau qui va devenir notre chambre...

Cette année, ce sera travaux en août et Bretagne une semaine, en famille et avec un ami de l'homme. Le Festival Interceltique de Lorient nous tentait bien ! Et nous y sommes au moment où j'écris ces lignes...
Le #Petitprince kiffe la cornemuse, l'Homme adore le "haggis" et moi j'aime me balader au gré des quais, à la rencontre des toutes ses nations et de la culture celtique.

Bref, pour 2017, le dilemme a été résolu...

Et vous ? Quel est votre dilemme de vacances ?

mardi 1 août 2017

Du nouveau dans le Royaume du Petit Prince...

Naissance oblige, un réaménagement complet de notre espace s'imposait.

Alors j'ai profité des 3 semaines de vacances du Petit Prince chez son père pour repenser sa chambre, en même temps que le reste de l'appart. Elle n'accueillera pas la petite sœur, mais il fallait la faire évoluer et désemcombrer.

Étape 1 : trier ce qui était pour la poubelle.
Le Petit Prince est un collectionneur dans l'âme (merci papa... mon père était un collectionneur invétéré), il garde tout : les boites de Lego vides, les dessins, les autocollants, les emballages de ses chaussures, les coloriages faits et finis... mais aussi ses jouets cassés (bakugan, jouets Kinder, jouets Quick, épées, arcs, ...)

Bref j'ai vidé deux sacs énormes de cartons et papiers recyclables.
Plus deux sacs poubelles de choses non recyclables !

Étape 2 : trier dans les jouets et les livres : ce qu'il utilise encore (Playmobil, Lego, toupies Beyblade, épées, boucliers, sabres lasers...) et ce qu'il n'utilise plus (coloriages, garage Cars, petites voitures, jouets Buzz l'éclair ...).
Ma sœur prenant une classe de maternelle "petits et moyens" à la rentrée... j'ai fait des heureux!
Pour les livres, j'ai mis de côté pour bébé n°2 les Choupi, les livres cartonnés (ses préférés étaient toujours dans sa chambre), les histoires du soir etc.
Et j'ai rangé les livres qu'il gardait par taille et âge.

Étape 3 : aménager la chambre pour s'adapter à son âge.
Il avait besoin d'un bureau (et donc d'un fauteuil et d'une lampe) et comme il lit de plus en plus, d'un coin confortable pour lire.
Il avait aussi lorgné sur un tapis bleu vif lors de notre dernière visite chez Ikéa.
J'ai donc mis à profit les journées, pour parfaire l'organisation de sa chambre !

Le bureau : récupéré chez une amie de ma sœur qui s'en débarrassait. Il est petit et ne le suivra pas jusqu'au lycée, mais pour commencer ça allait.

La chaise : neuve et à roulettes (comme les nôtres) pour pouvoir faire le grand. Mais en vert !


Le tapis : j'ai pris celui qu'il voulait !

Le coin lecture : j'ai un lit d'appoint une place, quand les copains viennent dormir. J'ai enlevé le sommier, mis le matelas sous son lit (qui est haut) pour faire une banquette.
Comme j'ai changé les oreillers dans tous les lits de la maison, j'ai passé les anciens à la machine et avec quelques housses de couleurs, fait des gros coussins pour ma banquette improvisée.

Touche personnelle, comme je n'étais pas trop sure de l'accueil de mon grand ménage, j'ai mis au mur un poster de comics et j'ai recyclé notre ancien lampadaire de salon (j'en ai acheté un neuf depuis plusieurs mois, non mis en service)... en lampe de bureau et boule à facette (ampoule qui tourne, effet garanti).


Bref... ce soir, quand il est arrivé...
Je l'ai amené dans sa chambre, les yeux fermés, avec un maximum de suspens.
J'avais affiché un grand sourire, mais je n'en menais pas large, connaissant mon loulou et son sens de la possession...

Et là... miracle : il était bluffé ! Des étoiles plein les yeux.
Du tapis, de la boule à facette (son grand kif depuis 2 ans), du poster ou de la chaise à roulettes... je ne sais pas ce qu'il a préféré.
Mais une chose est sure, c'est qu'il a répété plusieurs fois "c'est chouette, merci maman, merci maman, trop bien".
J'ai été payé de mes longues heures de tri ! Son sourire valait bien plus !
Il reste un point en suspens... quid des différents dragons, chevaux, dinosaures, engins ninjago en Lego ?

Et vous ? Vacances actives ? Tri au programme ? Racontez moi !



Génèse d'un surnom

Photo (c) David Meyer Photographe
Dans ma famille, on a tous des surnoms...
Ma mère c'était Marinette, Muttie ou encore l'Armée rouge (c'est vous dire sa grande douceur et son asbence totale d'autorité)...
Mon père c'était Roro ou le Rond-bert...
Ma sœur ainée, qui était une grande pourvoyeuse de surnom, c'est l'extra-lucide ou Tata "Aouh !".
Pour ma petite sœur c'est le plus souvent Totie.
Et moi j'en ai de nombreux aussi... Parmi lesquels Tatie ou Luchon.

J'ai toujours aimé donner de doux noms à fils adoré.
Quand j'étais enceinte, très vite Marcel/le (prénom unisexe) s'est imposé. C'était l'opération Marcel/le. A tel point que certains amis pensaient qu'on l’appellerait ainsi !
Depuis il en a d'autres, notamment "Léon de Lyon"... le "roi Soleil" (quand il veut prendre toute la place) ou plus simplement, ici le Petit Prince !

Pour la petite que je porte ça a été plus compliqué !
Au début outre les classiques "la crevette" et autre "Bibouchon"... L'inspiration n'y était pas.

Et puis au fil des jours et des mouvements de la demoiselle dans mon bidon, un profil de surnom s'est imposé.
Il faut savoir que la jolie demoiselle ne supporte aucune pression sur son habitacle. Le moindre nœud de ficelle de pantalon de grossesse ou la moindre ceinture élastiquée se voit gratifier de coups furieux, jusqu'à ce que sa mère écarte l'importun !
Même mes cuisses l'agacent. Si je suis assise, je dois me tenir jambes écartées (la classe ...) sous peine de me voir rouée de coups de l'intérieur.
On est donc passé par la phase "la petite barbare" ou la "petite viking"!

Un surnom mérité amplement suite à un exploit de notre fœtus de 5 mois... Elle a viré le monitoring qui me serrait le ventre lors d'un contrôle de la tension. L'appareil s'est mis à sonner, les sages-femmes du service sont arrivées en me demandant ce que j'avais fait.
Moi ? RIEN ! J'étais saucissonnée sur la table, le bras attaché à un tensiomètre.
Par contre la petite avait mis des coups jusqu'à déplacer l'élastique qui ceinturait mon ventre !
Quand elles ont compris, elles ont éclaté de rire et m'ont débarrassé du monitoring, qui n'était pas indispensable à ce terme de grossesse.

Et puis depuis quelques semaines, elle s'est mise à explorer la cavité interne. J'ai comme la sensation qu'elle "s'accroche" à la paroi utérine pour grimper le long de ses mains et de ses peids. Je la sens prendre appui pour faire le tour.

Assez bizarre comme sensation !

Ce qui a valu ce commentaire d'un copain de JDR à qui je racontais cela : "fait gaffe, si ça se trouve elle va faire comme les valkyries, naitre avec sa monture !"

Le mot était lâché : la valkyrie !
Et adopté dans la foulée... ça lui va comme un gant ! Et l'homme étant un grand connaisseur du panthéon nordique, il adore !
Depuis nous l’appelons "notre petit walkyrie".

Et vous ? Un surnom à vos futurs bébés ?

lundi 10 juillet 2017

Envie d'ailleurs... #10dumois

Le rendez-vous de juillet est vaste...
Envie d'ailleurs...

J'ai longtemps été mal là où j'étais...
Depuis mon déracinement enfant (j'ai vécu une petite enfance exotique à l'Ile de la Réunion), j'ai eu du mal à me sentir chez moi dans les différents lieux où j'ai vécu.
Le Jura était froid et plutôt inhospitalier pour la petite fille qui aimait vivre en culotte et pieds nus...
Je me suis acclimatée doucement, en gardant la conviction que je n'étais pas de là.

Besançon, ma ville d'étudiante, m'a apporté de bons souvenirs, mais je ne m'y sentais pas à l'aise non plus.

Lyon a mis du temps à devenir ma ville.
En 2003-2004, années de tous les changements je rêvais d'ailleurs... Et ailleurs avait un nom : Québec.
J'ai essayé de partir, fait une première réunion de candidats à l'expatriation...
Et puis finalement, j'ai trouvé un job à Lyon et je suis restée.
Puis j'ai eu le Petit Prince, jai épousé son père et notre voyage de noces nous a emmené dans ce Québec fantasmé.
J'ai adoré Montréal, j'ai détesté la ville de Québec (bon j'ai surtout eu un dispute homérique au pied des remparts avec mon ex-mari). J'ai aimé la campagne, le St Laurent, les lacs, les routes immenses...
Mais je suis rentrée à Lyon sans trop de regrets.
Depuis ma séparation, la garde alternée m'a durablement installé dans cette ville de Lyon.

Alors aujourd'hui, ai-je encore envie d'ailleurs ?
Oui parfois je lorgne avec gourmandise sur le littoral français.
La mer me manque.
Quand je dis la mer, je ne trie pas océan ou mer.
Pour moi ça a longtemps eu peu d'importance...
Et puis j'ai connu l'Ile d'Oléron !
Coup de foudre !
Alors oui, parfois je rêve d'aller m'installer là-bas. Une petite maison basse, le vélo, l'air marin qui balaie la côté, la plage immense, l'odeur...
(c) Pixabay - Ile d'Oléron
Quand j'arrive à Marennes, juste avant le pont, souvent je pleure.
Trop d'émotions...
Peut être, plus tard, à la retraite... (si jamais on en a une)

Et vous ? Envie d'ailleurs ?



dimanche 9 juillet 2017

Déjà 6 mois... déjà !

6 mois que j'attends !
6 mois que nous t'attendons !
(c) David Meyer Photographe - https://www.facebook.com/David.Meyer.Photographe/

3 mois d'angoisse
Suivi de 3 mois de joie, d'espoir, d'attente allègre, de jeu d'imagination, de recherche de prénom...

Nous savons maintenant que c'est une petite princesse qui nous rejoindra en octobre.
Une fille...
J'avoue que j'ai été ébranlée 24h par cette information.
Moi qui avait tant voulu une fille lors de ma première grossesse, soudain j'étais déstabilisée.
Et puis voilà, je suis tellement contente maintenant, une fille à qui transmettre mes combats féministes, une fille à faire grandir, à rendre fière d'être une fille !
Je te veux heureuse de ton sexe, j'ai tellement bataillé moi avec cette identité féminine !

Et puis maintenant ... dernière ligne droite.
Préparation à l'accouchement, yoga, sophrologie, écriture du projet de naissance, préparation de la chambre, lavage de la layette qui me reste de ton frère, récupération des éléments qui manquent : lit, table à langer, cocon, parc...

Bref, le temps de la rêverie s'achève ! Il est temps de passer au concret : préparer ton arrivée ma jolie princesse et te trouver un surnom pour parler de toi bientôt, ici !!
(c) Pixabay



Un anniversaire de super héros

"Etre né en décembre, c'est la loose" vous dirait le Petit Prince.
Surtout le 19, date à laquelle tout le monde pense aux vacances et à rejoindre sa famille aux quatre coins de la France.
Alors cette année encore le Petit Prince a voulu plutôt fêter son "demi-anniversaire" en juin avec les copains.
En raison du concours fin juin, la fête s'est déroulée dimanche 2 juillet.

Je dois commencer par remercier le blog Allomamandodo qui m'a permis de préparer ce bel anniversaire en un temps record... J'ai beaucoup pillé ! Merci, merci, merci à elle !!

Nous avons cette année fait une thématique "super héros"... Avec une invitation qui donnait la couleur et le thème !J'ai téléchargé des polices comics gratuites, histoire de rendre l'invitation plus "comics".

Ensuite, je me suis inspirée de ce que proposait le blog Allomamandodo pour la décoration. J'ai pu récupérer des petits drapeaux, des décos pour les pailles, les gobelets....

Je n'ai pas eu le temps de faire un décor comme elle l'avait fait, mais la table rendait bien ! J'avais trouvé des serviettes avengers et il me restait des assiettes Spiderman de ses 7 ans (oui oui je suis une conservatrice !!).


Ensuite, j'ai préparé des animations... Et là je me suis éclatée !
Trois épreuves pour les super héros !
- La Veuve noire... passez la toile de rayons lasers
- Hulk : plonger ses mains dans des seaux, yeux bandés et garder son calme
- Hawkeye : tirer à l'arc comme un héros

La Veuve noire... passez la toile de rayons lasers
Il suffit de choisir des arbres assez rapprochés et de tendre des rubans entrecroisés. Les enfants doivent passer dessus, dessous, sans toucher les fils.
A court de rubans, j'ai utilisé de la ficelle de cuisine, signalés par des petits rubans (c'est moins visible). j'ai fait un tabac avec cette épreuve !



Hulk : plonger ses mains dans des seaux, yeux bandés et garder son calme
Mes apprentis héros aveuglés ont dû plonger leur menotte dans un seau de terre de bruyère, des spaghettis tièdes et huileuses (effet beurk) et dans un seau de pommes de pain.
On peut également mettre des plumets d'ananas (effet qui pique sans faire mal).

Hawkeye : tirer à l'arc comme un héros
Ils ont adoré tirer à l'arc ! Merci Décathlon !! Leur arc à ventouse est top, pas dangereux.

Au début j'avais envisagé un combat avec des nerfs, mais c'est plus touchy (lunettes de plastiques obligatoires).

Nous avons ensuite fait le goûter des super héros : fraises, bonbons et gâteau maison au chocolat. J'avais prévu une déco Batman avec pâte à sucre jaune, mais je n'ai pas eu le temps, alors on s'est contenté d'un glaçage chocolat. Ils se sont régalés. J'avais à peine fini de servir la première tournée que déjà les assiettes se tendaient pour une deuxième part ! Les supers héros de 9 ans... ça mange !


Et pour finir, un atelier "je colorie mon maque de super héros". Histoire de les calmer un peu après toute cette agitation !! J'en ai un peu bavé pour trouver des gabarits de loups. J'ai donc fait des bidouillages à partir de divers sources...

Si vous voulez les récupérer pour un anniversaire, contactez moi !

Un petit cadeau a été remis à chaque participant : sac de bonbons (têtes brûlées, sucettes, carambar, petits sachets haribo) et comme cadeau un pochette lego mini-figure.

Et vous, que faites vous pour les fêtes d'anniversaire ?



samedi 10 juin 2017

Voyages, voyages... #10dumois

Ce mois-ci le rendez-vous nous donne des envies de voyages... Je vous propose un rapide compte-rendu de notre petite escapade à Bruges.

Une de mes meilleures amies rêvait depuis longtemps de Bruges, nous sommes donc parties ensemble !
Une jolie destination, à deux pas de la France, et à quelques heures de train !
Depuis Lyon, j'avoue que la destination n'est pas très facilement atteignable, mais ça se mérite, Bruges !
Pas d'avion direct, et le train a un changement à Bruxelles.

Une fois arrivées...  
Arrivées à la mi-journée, nous avons choisi d'explorer le centre.  Que de beautés ! A quelques pas de la gare, le clos du lac Minnewater.
Minnewater
Un peu plus loin la Grand Place et son magnifique beffroi.
Grand Place
Beffroi
Et évidemment, nous avons fait une pause gourmande Chez Albert

Le soir, nous avons dîné dans une brasserie sympathique le Gran Kaffe Passage, qui servait de vraies frites belges à la graisse de bœuf ! Une bonne adresse, bondée (il faut réserver), mais très très sympa !

Le deuxième jour, nous avons visité l'hôpital St Jean et son somptueux cloitre.
Cloitre Hôpital St Jean
Statue - Cloitre hôpital St Jean

Statue Hopital St Jean
Façade de l'apothicairerie
En face l'église Notre-Dame (Onze-Lieve-Vrouwewerk) : on y trouve la madone de Michel Ange et deux magnifiques mausolées de Marie de Bourgogne et de son père Charles le Téméraire
Lion au pied du gisant
Détail de la grille du mausolée
Et nous avons monté les 366 marches du beffroi (attention nombre de visiteurs limité, il faut prévoir un bon moment d'attente). Les cloches sont impressionnantes et la vue somptueuse !
Mécanisme du carillon

Une des cloches

















 
Vue du beffroi
Une jolie journée de balade. Épuisante, mais entrecoupée d'une pause à la brasserie du musée de la bière : De Halve Man, où nous avons pu déguster des plats typiques (carbonnade, vol au vent) et ma copine a pu déguster des bières brassées par eux : la Straffe Hendrick.

Le troisième jour a débuté avec une petite promenade sur le canal. Un incontournable, qui vaut vraiment, vraiment le coup ! Une manière de voir la ville très différente...

Nous nous sommes offerts une douceur, au bord du canal...

Avant de reprendre notre balade vers un autre quartier... Jan Van Eyck Square et quelques autres places...

Bref, allez à Bruges, pas une seule journée, mais prenez le temps de vous promener, de musarder, d'explorer les places, de manger des chocolats, de boire des bières, de lire dans le parc du Minnewater...

Etes-vous déjà allé à Bruges ? Racontez moi !