mardi 10 décembre 2019

#10dumois Des étoiles dans les yeux

C'est l'histoire d'une petite fille qui adore les histoires de Noël,
qui rêvait d'aller voir le Père Noël là haut au pôle Nord!
Qui a eu plein d'étoiles dans les yeux quand elle a vu  "J'ai rencontré le Père Noël' avec Karen Cheryl à 11 ans (quand même) !


Mais la magie de Noël je ne l'ai jamais vraiment connue petite...
Je l'ai eu par touches !
J'ai adoré attendre le matin pour ouvrir les paquets,
Je me souviens du bonheur du cérémonial d'ouvrir chaque jour, pendant l'avent, la petite fenêtre qui me montrait une autre image. Le calendrier de l'avent ne donnait pas de chocolats ou de jouets, mais des images pieuses... Et était réutilisable chaque année !!

Les cadeaux étaient en quantité très restreinte, rarement ceux qu'on avait souhaité. Pas par faute de moyens d'ailleurs, mais parce que c'était comme ça, on ne mettait pas d'argent dans les futilités. Je n'ai jamais eu la tête à coiffer de mes rêves...
Surtout je baignais dans une ambiance familiale explosive, sensible je ne profitais pas car j'avais toujours peur de l'explosion. Qui ne manquait jamais d'arriver.

Le premier Noël calme et détendu, je l'ai passé dans la famille mon premier chéri.
J'avais 20 ans !

Du coup Noël, ce n'était pas ma période préférée entre 13 et 34 ans...

Et puis il y a eu mes chéris d'amour ! Et là tout a changé !!
Aujourd'hui j'adore mettre des étoiles dans les yeux de mes enfants !
Évidemment ils ont des calendriers de l'avent ! Kinder, Lego, Playmobil 1.2.3 ...
Évidemment je suis cliente des vidéos personnalisées qu'envoie le Père Noël (un très bon site pour faire ça ... https://www.portablenorthpole.com/fr/video-pere-noel) !
J'adore voir les gamins s'illuminer devant !! C'est tellement beau de les voir regarder le message leurs mines réjouies, les yeux pétillants, les rires devant l’écran !!
J'en fais même pour les adultes, les petits cousins... Parce que je kiffe vraiment cette légende !!

Depuis deux ans, nous avons introduit une nouvelle tradition : l'elfe de Noël ! Ramené de New York, ce petit elfe vient mettre une touche d'humour dans les paillettes et les étoiles... Et c'est vraiment chouette !
A moi la créativité et les idées quotidiennes de farces et de petits présents !
Exemples...


En faisant tout ça, je rattrape mes anciens Noëls ratés et je mets aussi des étoiles dans mes yeux !!
Et je dis merci à la vie de me permettre de vivre intensément ces moments.

Et vous c'est comment la magie de Noël ?

mardi 27 août 2019

Tarte aux abricots sur pâte sablée

(c)Mme40ans - Tarte abricots simple


Pour une tarte pour 8 personnes

Ingrédients
Tarte simple (comme sur la photo)

125 gr de beurre doux ou demi-sel
200 gr de farine
50 gr de poudre d'amande
50 gr de sucre
1 oeuf entier
600 gr d'abricots


Crème d'amande (option facultative)

100 g de sucre
100 g de poudre d'amandes 
100 cl de crème
2 jaunes d'oeufs 
Parfum : rhum ou autre


Réalisation
Couper le beurre en petits morceaux
Verser la farine et la poudre d'amande dans le bol
Travailler à "sabler" la pâte en faisant absorber le beurre par la farine/poudre d'amande.
Quand vous avez obtenu un sable grossier, ajouter le sucre et l’œuf.
La pâte doit se rassembler et former une boule un peu collante. Ne travaillez pas trop le mélange, car sinon vous allez avoir une pâte élastique.
Laisser la pâte se reposer au frigo une demi heure (ou 15 minutes au congélateur).

Pendant ce temps laver les abricots, retirer les noyaux.

Etaler la pâte sur du papier cuisson, préalablement découpé à la taille de votre moule.
Piquer le fond de pâte avec une fourchette, et mettre 10 minutes à cuire à blanc.

Sortez la tôle, saupoudrer avec de la semoule fine ou de la Floraline(R) et du sucre (pour corriger l'acidité du fruit), cela permet d'absorber l'excédent de jus et évite que la pâte soit détrempée..
Déposer vos abricots.

Enfourner pour 30 minutes à four moyen (150-180°C).

Si vous voulez une version encore plus douce et gourmande, vous pouvez ajouter une crème d'amande (un mélange fait de poudre d'amande, de jaunes d’œufs, de crème et de sucre).

Comme d'habitude c'est cuit quand la pâte est dorée et que cela sent bon !

La tarte peut être servie tiède ou froide. Avec un peu de chantilly ou un fond de crème anglaise.

lundi 26 août 2019

Tarte aux mirabelles

(c)Mme40ans - Tarte aux mirabelles
Pour une tarte pour 8 personnes

Ingrédients
125 gr de beurre doux ou demi-sel
250 gr de farine
50 gr de sucre
1 oeuf entier
quelques ml de lait
600 gr de mirabelles

Réalisation
Couper le beurre en petits morceaux
Verser la farine dans un bol, ajouter le sucre et mélanger les.
Mettre le beurre sur ce mélange et travailler à la fourchette ou à la main.
Quand vous avez obtenu un sable grossier, ajouter l’œuf et quelques gouttes de lait.
La pate doit se tenir et former une boule.
Laisser la pâte se reposer au frigo une heure (15 minutes au congélateur).

Pendant ce temps laver les mirabelles, retirer les noyaux.

Etaler la pâte sur du papier cuisson, préalablement découpé à la taille de votre moule.
Piquer le fond de pâte avec une fourchette, et mettre 10 minutes à cuire à blanc.

Sorter la tôle, saupoudrer avec de la semoule fine ou de la Floraline(R), cela permet d'absorber l'excédent de jus et évite que la pâte soit détrempée..
Déposer vos mirabelles.
Si il vous reste de la pâte, vous pouvez disposer des lamelles sur les fruits.
Enfourner pour 30 minutes à four moyen (150-180°C).

Comme d'habitude c'est cuit quand la pâte est dorée et que cela sent bon !

La tarte peut être servie tiède ou froide. Une boule de glace ou un peu de chantilly apporteront une touche gourmande.

dimanche 25 août 2019

Les muffins aux pépites de chocolat et leurs variations

Pour 18 muffins environ


Pâte base yaourt
1 yaourt nature (il peut aussi être sucré ou aromatisé à la vanille)
2 pots de sucre (ou rapadura)
2 pots de farine bio semi complète T65 à T110
1 pot de poudre d'amandes (ou de noix de coco rapée ou de pralin en morceau ou en poudre, ...)
1 pot d'huile (pour les gourmets, on peut mettre 1/2 pot de beurre fondu)
2 oeufs (on sépare les blancs pour les battre)
1 sachet de levure

Les pépites de chocolat
100 gr de chocolat à pâtisser coupé en gros morceaux (noir, lait, praliné, caramel, blanc, ...)

On peut remplacer les pépites de chocolat par des morceaux de fruit coupés (mirabelles, myrtilles, cerises, framboises, ...)

Pour les lyonnais et les dauphinois, on peut mettre des pralines roses... Ajoutez alors impérativement la poudre d'amande plutôt que tout autre et remplacer l'huile par du beurre. Deux cuillères à soupe de rhum complètent parfaitement la recette.

Réalisation
Mélanger le yaourt, le sucre et les jaunes d’œufs.
Quand le mélange est bien liquide et jaune pâle, ajouter la farine, la levure, mélangez bien.
Verser le pot d'huile, puis le pot de poudre d'amandes.
Bien mêler le tout.
Incorporer doucement les blancs en neige, en tournant avec une spatule pour ne pas les casser.
Ajoutez les pépites de chocolat et enrobez les dans la pâte.
Laissez reposez la pâte 20-30 minutes à température ambiante.

Garnissez les moules à muffins (personnellement j'utilise des moules en silicone) d'une caissette  ronde en papier. Cela permet un démoulage parfait et rapide.
Mettez une cuillère à soupe de pâte dans chaque caissette.

Enfournez à 160°C pendant 15 minutes.
Comme d'habitude, c'est prêt quand les gâteaux sont dorés et qu'ils sentent bon !!

Vous pouvez ensuite les recouvrir d'un glaçage chocolat ou d'une crème au beurre. Mais ils sont excellents tel quel.

N'hésitez pas faire vos propres mélanges...
Ici on raffole de ceux au pralin et du mélange chocolat noir - noix de coco.

Bonne dégustation !!


samedi 10 août 2019

#10dumois On allait à la mer

Oui quand j'étais enfant puis ado on allait à la mer tous les ans en juillet.
Une petite semaine, volée au jardin, aux conserves de fruits et légumes, aux obligations professionnelles de mon père.

Photo (c) Mme40ans - La Seyne
 

Le réveil sonnait très tôt (3h...)
Il faisait encore frais, voire froid.
On partait tôt, la voiture avait été chargée la veille.
Direction l'A6 puis l'A7 puis l'A9 la fameuse "languedocienne".
Notre destination habituelle : St Cyprien dans les Pyrénées Orientales.

En général, mes parents commençaient les vacances par une engueulade.
Une belle grosse dispute.
Avec cris et fracas.
Mes parents formaient un drôle de couple.
A la fois très attachés l'un à l'autre, à la fois toujours en train de se disputer, voire de s'envoyer des coups.
Pour nous les enfants, qui assistions impuissants à leur amour violent, c'était une source d'angoisse terrible.
Aujourd'hui encore, je suis très stressée les veilles de départ en vacances.
J'ai beaucoup de mal à être sereine, à boucler dans le calme. Mais c'est une autre histoire...

Sur place, nous louions un appartement, avec balcon, pas très loin de la plage.
Cette semaine était une parenthèse dans une année campagnarde.
Vivre en centre ville, à portée de commerces et des animations,c'était tellement bien.
La pression (constante, la liberté de se déplacer, d'agir n'était pas à l'ordre du jour) se relâchait, on pouvait jouir d'un peu de liberté, profiter des magasins, admirer les vitrines, acheter des glaces, circuler seule, voir du monde.
Et même quand on était à l'appartement, il suffisait de s'assoir sur le balcon pour humer la ville, observer les gens qui passaient.

Il me semble que mon enfance se résume à un long ennui solitaire...
Après une petite enfance dorée à l'île de la Réunion, la période 7-18 ans est une morne plaine, des étés trop calmes, solitaires, passés à récolter des kilos de haricots verts, de framboises, de tomates, loin de tout et surtout de mes amies.
J'aurais donné beaucoup pour aller au centre aéré, à un camp scout, en colonie.
Mais non. Consignée à la maison.
Les 2 mois d'été, la semaine à la mer était ma fenêtre sur la vie, l'agitation, la ville, la musique, la fête.
St Cyprien c'est pour la plage, la mer, les odeurs de Monoï, de chouchous caramélisés, les maillots colorés, les animateurs du club Mickey qui faisaient fantasmer l'adolescente, les glaces savoureuses, le poulet rôti à la broche chez le rôtisseur des arcades, le soleil brûlant, les lauriers roses, les palmiers, la balade de nuit sur le front de mer, les statues de Maillol...
Photo (c) Mme40ans
Et vous, c’était comment l'été pendant votre adolescence ?
Photo (c) Mme40ans - Bandol

















mercredi 10 juillet 2019

Mon corps et moi #10dumois

Ce rendez-vous du mois de juillet sera consacré à...  Mon corps et moi !
Oui oui oui
Déjà le sujet proposé distingue moi et mon corps.
Et c'est vrai que cette dichotomie me parle.

Pendant très longtemps, après un temps long à travailler intellectuellement, il n'était pas rare que je sursaute en croisant mon reflet.
A chaque fois, je mettais quelques centièmes de seconde à me dire : "ah oui, c'est moi" ou "ah c'est vrai je ressemble à ça".
J'étais un pur esprit, replié dans ses pensées, comme désincarné et me voir était bizarre. 

Bref mon corps et moi c'était pas l'amour fou fou...

L'autre jour dans la rue, en allant au marché, je cheminais derrière une minette de 15-16 ans.
Elle portait son téléphone à bout de bras et semblait s'enregistrer en marchant.
Elle se trémoussait, agitait sa tête de droite et de gauche, faisait bouffer ses cheveux, dénudait une épaule, prenait la pause... Je la voyais de dos, mais j'imagine qu'elle devait faire des moues boudeuses, des clins d'oeil, des baisers au vent...

Le manège a duré plusieurs minutes.
Je me suis dit "elle, elle fait l'amour à la caméra".
Puis une question s'est imposée: 'est-ce que c'est de la comédie ou elle est vraiment sérieusement in love avec elle-même ?"
Et puis une autre... Au même âge, c'était comment mon corps et moi ?

A 12-13 ans je n'avais pas de complexe. Je me souviens avoir fait un défilé en colo, avec mon tube cagoule en mini-jupe. J'imitais "Lucie Botes" qui était un drôle de petit canon... Le monde était à moi. Je n'avais pas encore pris conscience que ce corps en début de transformation pouvait être une source de souffrance.
Je faisais de la danse, j'adorais cela.
Je me trouvais jolie, on me le disait.

A 16 ans j'étais ultra complexée, je me trouvais "grosse", mal foutue. Un garçon (amoureux de moi en plus) avait largement saboté ma belle confiance. Un harcèlement en règle (maintenant on dirait ça, mais dans les années 80, personne n'a apporté la moindre attention à cette pluie de quolibets et de moqueries ciblées).
A 17 ans j'étais anorexique et enfin "in love" avec mon corps dénué de formes.
A 20 ans, j'avais basculé dans la boulimie. Repris 20 kilos. Une décennie de lutte et d'enfer s'ouvrait.
A 30 ans je travaillais d'arrache-pied à m'aimer. Thérapie, ostéopathie, sophrologie... L'endométriose venant compliquer la donne.


Depuis mon corps et moi, on a fait du chemin. La maternité a été un pas important vers la réconciliation.
Mon ventre trop rond a porté mes deux enfants. Il m'a permis d'être mère. Et ça un pur esprit ne le pouvait pas !
Mes seins trop gros et lourds, on allaité mes deux bébés. J'ai pu comprendre mon lien particulier à la nourriture à travers ces deux expériences.
Mes mollets trop musclés me préservent des varices pour le moment. Et franchement, c'est plutôt pas mal
Je suis toujours "trop grosse" à mon goût. Même si cliniquement, mon IMC m'affuble juste d'un léger surpoids. Et que mon chéri me trouve tout à fait à son gout (merci mon amour !! j'aime mon homme !!)
Je suis toujours en train d'osciller entre critique acerbe et indulgence raisonnée.
Je suis toujours suivie par un diététicien. Un homme merveilleux qui sait écouter mes angoisses, rassurer mes accès de bouffes, tempérer mes alternances de pertes / gains de poids.

Mon corps c'est moi.
Je l'incarne (du mieux que je peux)
Je me dénude l'été.
Je m'enveloppe dans des jupes, des hauts décolletés, je porte des talons.
J'ai arrêté de ne m'offrir que des couleurs sombres, je m'achète des parures rouges, orange, bleu ... Pour le mettre en valeur.
Je ne m'épile pas toujours (je suis un mammifère j'ai des poils).
J'essaie de me protéger des rayons nocifs du soleil, de me nourrir de manière équilibrée, de me faire plaisir aussi.
J'ai pris conscience que si je veux voir mes enfants grandir et mes petits enfants aussi, il faut que je prenne soin de mon corps et que mon esprit et lui fasse alliance.

C'est un travail de longue haleine, qui se construit petit à petit.
J'ai même accepté de poser plusieurs fois pour mon pote photographe.

Et vous, c'est comment votre corps et vous ?


lundi 10 juin 2019

Je me sens chez moi ici #10dumois

En septembre cela fera 25 ans que je vis à Lyon.
Peu à peu cette ville est devenue MA ville.
Pourtant mes origines franc-comtoises forment un socle dans la construction de mon identité.
Tout comme ma petite enfance dans les îles a laissé son empreinte.
(c)Pixabay- Pont de l'Université Lyon

Pour autant puis-je dire que je me sens chez moi ici à Lyon ?
Belle question... Merci Egalimère de nous l'avoir soumise dans le cadre du rendez-vous #10dumois
J'aime les quais de Saône et leurs rives colorées.
J'aime les quais du Rhône et leurs bâtiments majestueux.
J'aime l'ambiance de la Croix Rousse, les jours de marchés, les terrasses joyeuses.
J'aime la Confluence et son architecture moderne.
(c) Mme 40ans - Pont Raymond Barre - Confluence Lyon
J'aime me promener et sentir l'ombre protectrice de Notre Dame de Fourvière.
J'aime les ruelles médiévales du Vieux-Lyon, ses cours Renaissance.
J'aime les habitants, secrets et amicaux à la fois.
J'aime les parcs et leurs caractères propres... Tête d'Or, Gerland, Sergent Blandan.
J'aime le passé omniprésent de cette ville ancienne et établie depuis les romains.
Mes enfants sont nés à Lyon, ce sont de petits gônes !
Je pense que je m'y sens bien, à ma place... pour l'instant.
Je sais que la mer me manque.
Je sais qu'un jour, j'irai poser mes valises au bord de mon cher Océan.
Je sais qu'un jour j'aurai envie de pouvoir sentir l'eau salée sur ma peau dès que j'en ai envie.
Je sais qu'un jour j'aurai besoin de me ressourcer chaque jour face à l'océan.
(c) Pixabay -Oléron marais salant

(c) Mme 40 ans - Larmor Plage


En attendant, je savoure ma ville, mes lieux préférés, mes habitudes...
(c)Mme40ans - Confluence - #Onlylyon

vendredi 10 mai 2019

Le temps du renouveau #10dumois

Pommier_lierre_gp
(c)Mme40ans_Paris_2019
Le temps du renouveau... comment dire ?
Le 10 mai... chaque année j'ai rendez-vous avec moi même.
Le 10 mai chaque année, je prends une année de plus.
le 10 mai chaque année, c'est le temps du bilan, des perspectives, du passé et du futur.
Et ce 10 mai 2019, je trouve que "le temps du renouveau" est un thème très approprié !

Aujourd'hui je bascule vers la seconde moitié des quadragénaires.
J'entame la descente vers les cinquas...
Et j'avoue que cette perspective me donne le tournis.

Et pourtant, je ne me sens pas vieille... je sens au contraire que le renouveau est là, à ma porte.
Qu'un vent frais et porteur de jolies senteurs m'enveloppe.

Je viens d'être titularisée, un renouveau professionnel, qui me porte et me force à faire face à mes démons, à mes limites, qui me confronte à mes peurs, à mes angoisses, à mes espérances, à mes valeurs...

Je suis en train de sevrer ma fille, ma Valkyrie d'amour du haut de ses 19 mois, découvre le monde. Elle devient autonome, elle aspire à faire les choses, seule. Il est temps que notre fusion prenne fin, que le lien nourricier se transforme. Là aussi, c'est un temps de renouveau. Ré-inventer notre lien, lui donner du mou pour qu'elle se sente libre et non pas attachée à sa maman.

Je vois grandir mon petit Prince (il va falloir trouver un autre surnom... le petit est presque aussi grand que moi !). Qui devient un adolescent. Qui change, murit, se transforme. Qui expérimente les premiers tourments amoureux. Là aussi le renouveau est là ! Mon petit devient un homme et nos relations sont sur le point de se transformer.
Pommier en fleur
(c)Mme40ans_Paris_2019

Ce printemps 2019 c'est aussi des choses moins belles, ma mère malade, mon roc, mon immuable, mon armée rouge de mère est vulnérable. Incroyable !
Je l'ai vu se comporter comme une petite fille devant l'oncologue.Son attitude m'a plus marqué que le diagnostic.
Et ce matin, en ouvrant sa carte d'anniversaire annuelle, je me suis dit que peut être je n'aurais plus beaucoup d'anniversaire avec elle.

Et puis il y a la nature, qui comme chaque année éclot, fleurit, se développe, s'épanouit. Chaque année je suis plus sensible, plus attentive, je vis plus intensément ce renouveau.

Et vous ? Un vent nouveau souffle-t-il sur votre vie ?


mercredi 10 avril 2019

#10dumois J'ai perdu le fil

Massif de fleurs - Ars - (c)Mme40ans
En cours, cela m'arrive tout le temps...

Je suis en train de dérouler ma correction, un élève me coupe (sache lecteur que l'élève 2.0 ne lève plus la main pour prendre la parole). Un second lui répond à voix haute (toujours pas de demande de prendre la parole)...
Et mon cerveau s'arrête, poursuivant l'idée que l'élève a donné...
Je veux poursuivre, mais je ne sais plus ce que je disais...

Je perds le fil ...

Parfois ça m'arrange,
Quand je me couche et que mon cerveau passe en revue ma journée, se met à mouliner les remarques, les petites phrases, les choses faites, celles qui restent à faire...
Je mouline, je mouline, et puis...
De fatigue je m'endors...

Je perds le fil ...

Est-ce la grossesse qui m'a fait perdre des neurones,
L'âge qui avance...
La fatigue liée à la maternité (nuits courtes, réveils fréquents, ...)
Mais je n'ai plus de mémoire... à long terme, mais aussi à court terme...
Je perds mes mots, je cherche mers phrases, j'oublie les noms...
C'est pénible, cette sensation de perdre le fil...

Alors je fais des listes, je prépare des déroulés minutés pour mes cours, je ruse, pour éviter de perdre la face en même temps que je perds le fil...

Et vous ? Est-ce que vous perdez le fil ?
Hâte de vous lire dans ce challenge de Egalimère, #10du mois